Joseph
Mitchell

Né en 1908 dans une ferme de tabac et de coton en Caroline du Nord, après de brèves études de médecine Joseph Mitchell
s’installe à New York en 1929. Il devient reporter, d’abord pour le World et le Herald Tribune puis le mythique New Yorker.
Ses chroniques et portraits, oeuvre littéraire à part entière mêlant faits et fiction, furent réunis dans plusieurs recueils : My Ears Are Bent, Le Merveilleux Saloon de McSorley, Le Fond du port, Old Mr. Flood. Après la parution du Secret de Joe Gould, son livre culte, et jusqu’à sa mort, ce “parangon des journalistes” ne publie plus un papier et devient une sorte de Bartleby qui aurait troqué ses habits de scribe pour ceux d’un journaliste qui préfère ne pas, ou plutôt ne plus.

Bibliographie ssol

Le Fond du port

Joseph Mitchell

Dedalus du Lower East Side, Joseph Mitchell a peint les rues du vieux Manhattan et chanté la drôlerie désespérée de sublimes anonymes. Chacun de ses caractères entonne tour à tour son aria : le patron d’un restaurant, le marin-pêcheur, l’ostréiculteur, le prêcheur composent l’odyssée d’une cité en perpétuel mouvement. La…

Le Secret de Joe Gould

Joseph Mitchell

Joe Gould n’est pas un simple vagabond, mais un vagabond qui possède une certaine dose de génie, “un drôle de petit bonhomme un peu malingre qui hante depuis un quart de siècle les bars, les cafétérias, les restaurants et les bouis-bouis de Greenwich Village”. Il aurait étudié à Harvard, parlerait…

Arrêtez de me casser les oreilles

Joseph Mitchell

« De temps en temps, quelqu’un lâche quelque chose de tellement inattendu que ça en devient magnifique », écrit Joseph Mitchell en préambule de ce recueil au titre teinté d’ironie. Récit choral des bas-fonds de New-York, publié à l’origine en 1938, Arrêtez de me casser les oreilles peint en une…

Old M. Flood

Joseph Mitchell

Comme souvent dans les récits de Joseph Mitchell, il ne se passe pas grande chose, sinon la rencontre entre les deux hommes, occasion d’un portrait de ce personnage excentrique – y compris à l’aune des critères de l’auteur, assez élevés en la matière. M. Flood se définit comme un « fruitdemerien »…

Le Fond du port

Joseph Mitchell

Dedalus du Lower East Side, Joseph Mitchell a su peindre les rues du vieux Manhattan comme retranscrire la drôlerie désespérée de sublimes anonymes bringuebalant l’Histoire dont ils sont les héritiers. Chacun de ses caractères entonne tour à tour son aria : le patron d’un restaurant, le marin-pêcheur, l’ostréiculteur, le prêcheur…