Desports Nº

8

Chacun cherche son sport

Converastion avec Cédric Klapisch

illustrateur
Aline Zalko

Il préfère rester dans les coulisses pluttôt que sur le terrain. Depuis qu’il a quitté les pistes d’athlétisme, Cédric Klapisch s’est pris de passion pour le PSG et la Ligue 1, ne rate aucune retransmission du 100 mètres, et a suivi Lavillenie derrière la caméra dans L’Élévation. Filmer un athlète, c’est saisir ce rapport à l’instant, “l’incertitude de l’issue”, montrer l’esprit à l’œuvre dans le corps. Klapisch l’avoue : filmer le sport, c’est aussi un peu revivre ses passions d’adolescent et surtout “assister à la mise en scène de l’imprévu”. Comme dans ses autres films finalement, où tout est histoire d’instant.

Extrait

Il n’y a pas, je crois, beaucoup de scènes
de sport dans tes films. À part Romain Duris qui court dans les rues de Barcelone ou de New York…

(Rires) Oui, c’est vrai. D’ailleurs, c’est drôle, les deux grands documentaires que j’ai réalisés sont sur le sport et la danse. Bien sûr, Aurélie Dupont, ce n’est pas du sport à proprement parler, mais il y a quand même une dimension physique. En revanche, dans un long-métrage, ce n’est effectivement pas l’élément que je mets en avant. Je ne saurais pas dire pourquoi.